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Jérôme-François Ziesenis et Venise

Dans un article posté ici le 16 juillet 2012, je mentionnais le "Palais oublié de Napoléon" à Venise, d'après un article du Monde. Le magazine Le Point revient sur ce "Palais royal" récemment rénové, qui se trouve Place Saint-Marc face à la basilique, et sur l'inspirateur de cette rénovation : Jérôme-François Ziesenis, président du comité français de sauvegarde de Venise. Voici l'article du Point dû à Laurence Allard :

Venise, il la découvre étudiant. "J'ai eu immédiatement le sentiment de l'avoir toujours connue, d'y avoir ma place. C'est une des rares villes qui subsistent à l'échelle humaine, une ville baignée par les arts mais pas écrasée par eux, une ville qui a trouvé la juste proportion entre l'être humain et le contexte urbain dans lequel il s'inscrit." Il n'a alors de cesse d'y retourner. Il vend son agence de communication à Paris et s'installe à Venise, loin des touristes, dans le quartier du Dorsoduro à un jet de pierre de l'Eglise San Sebastiano. Fils d'un historien d'art Américain déjà mécène du château de Versailles et d'une Française, ce spécialiste de Napoléon, amoureux des arts, préside également le Cercle des amis de la Fenice et, depuis cette année, la Fédération européenne des associations des amis de l'Opéra.

Et l'article du Point sur le "Palais Royal" , également par Laurence Allard ( Le Point - Publié le 07/03/2013)

Il manquait à la cité lagunaire un pan de son histoire. Nous connaissons tous ou presque la Venise de la Renaissance, celle du Tintoret, de Véronèse... mais mal, voire très mal, la Venise du XIXe siècle. L'ouverture au public du palais royal sur la place Saint-Marc met fin à un siècle et demi d'injustice. Décoré par l'artiste vénitien Giuseppe Borsato, disciple des Français Percier et Fontaine, les pères du style Empire, ce palais - le seul palais royal néoclassique intact en Italie - a été construit en 1807 sur ordre de Napoléon Ier, habité par les Beauharnais puis par l'impératrice Sissi et la maison de Savoie, avant d'être superbement ignoré par la jeune République italienne, soucieuse de gommer les années de présence française et autrichienne. Elle le transforme en bureaux pour son administration, les Procuraties, avant qu'une partie ne soit dédiée au musée Correr."Cette renaissance témoigne de la continuité à un très haut niveau de la création artistique. C'est le dernier moment où est sorti de France un style qui allait s'imposer partout en Europe", explique Jérôme-François Zieseniss, l'"architecte" de cette réhabilitation. Elu en 1999 président du Comité français pour la sauvegarde de Venise, comité qui participa activement au sauvetage de la basilique Santa Maria della Salute après les inondations de 1966, ce passionné d'histoire napoléonienne qui a écrit une biographie du maréchal Berthier jette son dévolu sur cette aile de la place Saint-Marc.


Que n'avait-il entrepris ! Il lui faut convaincre les autorités vénitiennes et les représentants de l'Etat, braver les interdits, obtenir le départ des administrations, lever des fonds pour restaurer ces pièces en très mauvais état. Reprise des décors de fresques, de marmorini et de marbres polychromes, recherche du mobilier d'origine et des tableaux comme "La toilette de Vénus", offert à Sissi par l'empereur François-Joseph... Pour motiver les mécènes, Jérôme-François Zieseniss a une idée : attribuer à chacun la rénovation d'une pièce (180 000 euros, en moyenne). Les donateurs affluent de partout et de tous milieux : des grandes fondations comme le World Monuments Fund, la fondation Florence Gould, des grands noms de l'industrie tels que Henry Hermand, Chantal Mérieux, LVMH, Rubelli, Van Cleef - Arpels et dernièrement le Russe Leonid Mikhelson, président de Novatek... A qui le portique d'entrée, l'escalier d'honneur en marbre, la salle de bal, la chambre de l'impératrice, son boudoir... Au total, neuf pièces ont été inaugurées en mai 2012, trois autres le seront à l'occasion de la biennale, sur un total de dix-sept. On n'en finit jamais de découvrir Venise...

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Sebastian
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