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La Vénus du Pardo de Titien restaurée !

MUSÉE DU LOUVRE -- " La Vénus du Pardo ", nettoyée de ses vernis, a retrouvé l'éclat qu'elle avait dans l'atelier du Titien en 1552.

Tel est le titre d'un article du Monde ce 23 janvier 2014, signé Florence Evin.  Voici une partie de la suite, concernant l'histoire mouvementée de cette oeuvre de Titien :

La Vénus du Pardo, du Louvre, le plus grand tableau mythologique du Titien (2 × 1,40 m), en restauration, a été nettoyée de ses épais vernis jaunâtres. La " poésie peinte ", comme il était d'usage de nommer ces tableaux, précise Vincent Delieuvin, chargé de la peinture italienne du XVIe au Louvre, représente Antiope séduite par Jupiter sous le masque du satyre, sur fond de scène de chasse.
L'œuvre était en si mauvais état qu'une réflexion de près de dix ans s'est imposée avant que la moindre opération ne soit envisagée. " De toute ma carrière au Louvre, je n'ai jamais vu une restauration aussi compliquée ", avoue Vincent Pomarède, directeur du département des peintures du Louvre, qui avait réuni, le 16 janvier, conservateurs et restauratrices pour un " point d'étape ".
Face à la toile posée sur un chevalet en pleine lumière naturelle dans le laboratoire du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), M. Pomarède se réjouit : " A 95 %, l'image finale du Titien a été retrouvée avec la pureté du visage de Vénus. Il n'y a plus d'états d'âme sur son attribution. Titien était jeune. "


La première phase de restauration a débuté en juin 2010. Après le nettoyage des vernis, la toile a été débarrassée de ses repeints – des plus récents (1993) à ceux du XIXe siècle – qui multiplient par cinq la surface des lacunes. Commencée en 1520, la scène mythologique aurait eu un premier commanditaire italien avant d'être offerte à Philippe II d'Espagne en 1552 pour sa résidence de chasse du Pardo, puis donnée en 1623, par Philippe IV au futur Charles Ier d'Angleterre. Acquise par Mazarin après l'exécution de ce roi en 1649, elle fut remise en 1661 à Louis XIV par les héritiers du cardinal.
Avant d'être bringuebalé de Venise à Madrid – un mois de bateau et de charrette – puis vers l'Angleterre et, enfin, en France, le tableau resta trente ans dans l'atelier du Titien, à Venise. Sans cesse, l'artiste reprend l'iconographie et la composition à la peinture, sans passer par le dessin. Aucun témoignage ne subsiste des différentes étapes. Pas de copies de ses élèves, comme il en existe pour la Sainte Anne de Léonard de Vinci, restée vingt ans dans son atelier.
Ce sont les récentes analyses, et la " réflectographie " à l'infrarouge qui ont livré les secrets du tableau jusqu'au pinceau de Titien. L'artiste supprime un groupe de cavaliers, un village, une baigneuse assise ; il ajoute un arbre dans lequel il met en scène Cupidon. Et rallonge la toile, pour représenter des chiens de chasse. Le nettoyage atteste du très mauvais état de la toile avec ses accidents, lacunes, mastics de toutes couleurs. Il met en évidence la fragile grâce de Vénus, signée de la main du maître – et non pas de celle d'Antoine Coypel, peintre de Louis XIV, comme certains le laissaient entendre.
La complexe compréhension du tableau s'explique par la dizaine de restaurations subies avant la fin du XVIIe siècle. Dès 1688, il est une première fois réentoilé , et Coypel intervient pour réparer les dégâts d'un restaurateur négligent. Depuis, toutes les interventions sont documentées. Comme la regrettable transposition de la couche picturale réalisée en 1829-1831, qui conduisit à la suppression des repeints antérieurs.
Aujourd'hui, les couleurs du Titien ont retrouvé de leur transparence. L'aiguière est réapparue, comme la peau de lynx sur laquelle Vénus est étendue. Patricia Vergez et Franziska Hourrière, les deux restauratrices, disent procéder " comme des commissaires sur le lieu d'un crime, à la recherche de traces matérielles pour comprendre le tableau ". Reste à réaliser les retouches pour combler les lacunes. L'œuvre devrait être de nouveau visible au Louvre en 2015. [...]

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