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Le maître de Bayreuth célébré à Venise



Wagner et les compositeurs français, mardi 12 février à 18heures. 

(article paru dans Le Monde daté du mardi 12 février)


Concert Relire Wagner, avec Dana Ciocarlie (piano) à 20 heures au palazzetto Bru-Zane, Centre de musique romantique française, 2368 San Polo, à Venise.

Omaggio a Richard Wagner, mercredi 13 février à 17 heures. Par Uri Caine (compositeur et pianiste), Fondation Giorgio Cini, isola di San Giorgio Maggiore, salle des Arazzi, à Venise.




Né il y a 200 ans, Wagner a fini ses jours dans la cité italienne

Année faste que 2013 qui célèbre à la fois le double bicentenaire de Wagner et de Verdi, nés tous deux en 1813. Si Venise, Rome, et surtout Milan, évoquent sans conteste le maître de l’opéra italien, Venise ne saurait oublier que le compositeur allemand y mourut il y a juste cent trente ans.

Aussi, pour la première fois, le Centre de musique romantique française, sis au palazzetto Bru-Zane, et l’Association Richard-Wagner de Venise ont-ils décidé de faire cause commune en consacrant le dernier jour du carnaval de Venise (mardi12 février) au thème «Wagner et la France», histoire de mettre en lumière l’influence que Wagner exerça sur la vie musicale française.

Outre une conférence sur «Wagner et les compositeurs français », c’est à un concert de transcriptions, illustrations et paraphrases wagnériennes, procédés largement employés pour promouvoir et faire connaître les oeuvres symphoniques et les opéras, que nous conviera la pianiste Dana Ciocarlie.

Au programme, des extraits de Rienzi, Lohengrin, Le Vaisseau fantôme, Tannhäuser et bien sûr Tristan et Isolde, par les compositeurs pianistes Alfred Jaëll (1832-1882) et Franz Liszt (1811-1886),ami et beau père de Wagner, qui épousa en secondes noces sa fille Cosima.

Au contraire des quelques 200 pièces pour piano de Jaëll, peu connues et jouées, au nombre desquelles les Deux improvisations sur Rienzi, la Paraphrase sur Lohengrin et Tannhäuser op. 35, la première des Trois pièces sur Tristan et Isolde de Richard Wagner, les oeuvres «wagnériennes» de Liszt sont familières du répertoire. C’est le cas du Choeur des fileuses S.440, du Vaisseau fantôme, et surtout de la célèbre Mort d’amour d’Isolde S.447 («Liebestod»), qui clôt le troisième acte de Tristan.

Inspiratrice aimée Si Wagner est l’un des rares compositeurs du XIXe siècle–avec Berlioz– à ne pas être aussi un pianiste virtuose, il n’a pas pour autant négligé, comme son homologue français, l’instrument roi du XIXe siècle.

C’est ainsi qu’en1853 il écrit une Sonate für das Album von Frau M.W., qui dissimule à peine la dédicace à Mathilde Wesendonck (1828-1902), l’inspiratrice aimée des Wesendonck-Lieder et surtout de Tristan et Isolde («monument au plus beau de tous les rêves »), dont le duo d’amour épouse également la même tonalité de la bémol majeur.

C’est à la découverte de leur liaison par Minna, l’épouse de Wagner, et Otto Wesendonck, mari de Mathilde et son mécène, que Wagner décidera de partir pour la première fois à Venise en août1858. Il y reviendra tout au long de sa vie, s’y installant définitivement en septembre 1882.

C’est là qu’il mourra quelques mois plus tard terrassé par une crise cardiaque sur le divan de sa chambre du palais Vendramin Calergi dans l’après-midi du 13 février1883. M.-A.R.


  1. This sounds AWESOME! I do not understand much about classical music but I LOVE IT.

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Sebastian
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