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Pierre Rosenberg : "Venise, je l’aime tendrement"



Passionnante entrevue de Pierre Rosenberg, de l'Académie française, sur le site Canal Académie, avec pour prétexte le livre qu'il vient de publier sur les traghetti de Venise, avec Jean-Baptiste Leroux, photographe : Venise itinérance, Imprimerie nationales Editions, 2011. 

Ayant ses habitudes vénitiennes, Pierre Rosenberg, de l’Académie française, avoue compter les jours qui le sépare de son arrivée à Venise où il se rend tous les mois, heureux de retrouver la lumière de la cité des doges et son intemporalité. "A chacun sa Venise" aime-t-il à rappeler. Avec le photographe Jean-Baptiste Leroux, il nous invite à le suivre le long du Grand Canal, d’une rive à l’autre à travers l’ouvrage, Venise itinérance. Pour nous, une voix, un regard sur Venise.

Président-directeur honoraire du Musée du Louvre, auquel il a consacré sa carrière, professeur d’histoire de l’art à l’École du Louvre ; il est membre de l’Académie française depuis 1995. Il est aussi administrateur du Comité français pour la sauvegarde de Venise et y séjourne assez régulièrement, au moins une fois par mois. C’est le familier des lieux qui s’exprime ici. Il nous parle des traghetti, ses brefs trajets en grande gondole qui permettent de passer d’une rive à l’autre du Grand Canal, des ponts de cette ville d’eau, où se perdre est devenu pour lui un plaisir trop rare.
Dans cet entretien, il évoque la Venise du XVIIe et XVIIIe siècle, une ville pauvre, dont la réputation reposait sur l’attrait du jeu et la prostitution. Mais en historien d’art, il évoque Venise et les peintres. Pour lui, Canaletto et Guardi ont merveilleusement servi Venise, mais inutile de chercher leurs œuvres dans les musées vénitiens, c’est à Londres qu’on les trouve. Au XIXe siècle Venise devient la ville la plus peinte mais pour son œil « Hélas ! Les bons tableaux sont rares »...
Au fil de la conversation c’est la Venise vivante, dépeuplée de sa jeunesse qu’il évoque. Une ville consacrée au tourisme est-elle une ville morte ? La ville de Mestre et ses 250 000 habitants happe les forces vives de l’unique cité. Il le déplore mais pense que si des petites industries s’y installaient, « on pourrait lui donner une autre vie qui ne soit pas qu’une vie de touristes ». Il parle de ses jardins cachés, de la vue extraordinaire qu’on a du haut des clochers. On peut voir Venise de différentes façons, variant les approches mais elle oblige le visiteur à garder un regard neuf.
Venise, je l’aime tendrement, confie-il.

À la suite de  Pierre Rosenberg, je me mets à rêver que je suis mécène...

Rosenberg raconte que quand on prend le train à Venise, il est vide. Il se remplit à Mestre. Et quand on revient, le train se vide à Mestre, on rentre à Venise dans un train vide. Venise est une ville morte, dont le maire  est le maire de Mestre. Il faut que cela cesse. La première chose que je ferais, serait d'exiger que Venise ait son propre maire, et je donnerais de fortes sommes pour qu'il travaille à revitaliser Venise, pas pour en faire une plus vaste musée. Il faudrait non seulement y réintroduire de petites industries, il faudrait aussi redonner de l'éclat à son université, de façon à ce que la population étudiante augmente la population active et compense pour les 50 000 âmes qui vivent t vieillissent là actuellement. Il faudrait réfléchir à lancer un institut de recherche à la fonction originale... quelque chose qui conviendrait au génie de Venise.

Si vous avez d'autres idées, partagez-les. Moi je cherche de mon côté...

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Sebastian
Je suis l'un de ceux qui un jour sont tombés amoureux de Venise et je voudrais partager avec vous ma passion et les photos que j'ai prises pendant mes voyages à Venise.
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