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Au Lido, la Mostra a commencé

Extraits d'un article de Frank Nouchi dans le Monde du 30 août :

Pour l’ouverture du festival, un flirt et une catastrophe en apesanteur
    Un thriller spatial en 3D et soixante-dix courts-métrages d’une minute et demie maximum réalisés par 70 réalisateurs du monde entier, le public de la cérémonie d’ouverture de la 70e Mostra de Venise aura été gâté. D’autant que les stars– Sandra Bullock, George Clooney – avaient répondu présent, se livrant à une interminable séance d’autographes.

    Gravity, le film d’Alfonso Cuaron raconte l’histoire de deux astronautes qui doivent accomplir une sortie dans l’espace. Il y a là le docteur Ryan Stone (Sandra Bullock), dont c’est la première mission, et Matt Kowalsky (George Clooney), un vétéran de l’espace. Tout va bien jusqu’au moment où une pluie de projectiles détruit totalement la station spatiale. Voilà nos deux astronautes livrés à eux-mêmesdans l’immensité de l’espace, à la recherche d’une hypothétique station spatiale russe ou chinoise, qui aurait la bonne idée de passer par là… Inutile d’en dire davantage, Gravity est un film à suspense.

    La 3D aidant, le spectateur aura la sensation tout à fait agréable, du moins au début, avant que les éléments se déchaînent, de, lui aussi, flotter dans l’espace. C’est beau, c’est fluide, c’est même rigolo de se retrouver ainsi convié à cette conversation spatiale entre trois personnes – les astronautes et leur superviseur resté à Houston. Même en apesanteur au-dessus de la terre, Clooney reste Clooney et ne peut s’empêcher de faire du gringue à la très sérieuse Sandra Bullock. Evidemment, après, tout se gâte, et pour rien au monde on n’aimerait se retrouver en pareille posture. Il n’y a guère que ce diable de Kowalsky pour trouver le temps d’admirer un lever de soleil sur le Gange alors même qu’il est en totale perdition....

    What else? Du bon et du moins bon parmi les courts-métrages du programme Venezia 70 Future Reloaded. Du très bon avec un remake de l’arroseur arrosé imaginé par Abbas Kiarostami. De l’émouvant avec le président du jury, Bernardo Bertolucci, sur une chaise roulante de handicapé arpentant les pavés sur fond de Je chante, de Charles Trenet.

    Le prix de la marginalité

    La commande du maître des lieux, Alberto Barbera, était des plus simples: rendre hommage à la Mostra et réfléchir au futur du cinéma. Quelque 70 cinéastes, parmi lesquels de nombreuses pointures (Atom Egoyan, Amos Gitaï, Monte Hellman, Hong Sang-soo, Jia Zangke, Ermanno Olmi, Jean- Marie Straub, Apichatpong Weerasethakul, etc.), y ont répondu avec plus ou moins de bonheur. Question de temps et d’argent sans doute. Catherine Breillat le soulignait dans sa contribution: «Le cinéma est l’art qui est le plus dépendant de l’argent. L’argent est hermaphrodite, il veut se reproduire lui-même. Peu lui importe le rayonnement.»...




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Sebastian
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