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Morts à Venise

«En France, on n’a pas besoin d’avoir vraiment lu les écrivains pour les aimer, (…) pour savoir vaguement de quoi ils parlent et pour avoir envie de se battre pour eux, on les aime les yeux fermés.» Cette formule définitive dit la malice d’Adrien Goetz.

Ce normalien, maître de conférences en histoire de l’art à la Sorbonne, a tous les «travers» requis pour figurer parmi ses propres personnages de fiction. Essayiste brillant, il croise en romancier une connaissance aiguë du monde de l’art avec son goût pour les intrigues feuilletonesques. Au point de flanquer Pénélope Breuil, l’héroïne d’Intrigue à Venise, qui était déjà celle d’Intrigue à l’anglaise et d’Intrigue à Versailles (Grasset, 2007 et 2009), d’un soupirant qui emprunte son prénom, Wandrille, à un roman de Maurice Leblanc (La Comtesse de Cagliostro) ayant pour cadre l’abbaye de Jumièges. Mais c’est autour de la Sérénissime et de ses palazzi que se déroule ce nouveau roman: la jeune conservatrice y est emmenée pour un colloque, avant que la piste d’un Rembrandt non répertorié ne l’y retienne, entraînant dans son sillage un lecteur transporté par des tribulations aussi érudites que jubilatoires. Si la toile du maître, liée à une histoire de spoliation par les nazis, menace de mort les «écrivains français de Venise» (Philippe Sollers, Jean d’Ormesson…), gardiens de son secret, elle ne met pas en échec la belle héroïne d’Adrien Goetz. Une fête pour l’esprit, espièglerie en prime. (Philippe-Jean Catinchi)

Intrigue à Venise, d’Adrien Goetz, Grasset, 320p.

Dans Le Monde des livres du 11 mai 2012

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Sebastian
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