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Impardonnables, d'André Téchiné


"Impardonnables", le dernier film d'André Téchiné, présenté à Cannes en mai dernier (2011) et qui se passe entièrement à Venise, laisse pantois. Le regard de Téchiné est là, aucun doute, on le reconnaît, mais le scénario est elliptique, assez pauvre et plutôt embrouillé. Sur un site, un visiteur écrit: "le scénario est un sac de noeuds soporifique. Aucun intérêt". Je ne suis pas d'acccord, mais j'aurais tout de même aimé que la caméra caresse un peu plus langoureusement les canaux, les ponts, les calle, campi, campielli et sotoportegi où l'action se passe, et les monuments devant lesquelles on passe à vive allure, les fondamenta et la lagune même de Venise, qu'on voit à la va-vite, et c'est fort dommage, car ce film qui narre des relations peu originales entre des gens assez ordinaires aurait ainsi pu prendre une couleur plus poétique voire dramatique que ce qu'apporte le scénario complexe et un peu fade du film, en dépit d'un dialogue où l'on entend quand même quelques répliques assez vives.
C'est une drôle d'histoire : un écrivain (André Dussolier) cherche une maison tranquille à Venise pour écrire. Le prétexte parfait pour images somptueuses, donc. Une employée d'agence immobilière (Carole Bouquet) lui propose une maison sur Sant'Erasmo, là même où poussent le vignoble "Orto de Venezia", dont j'ai parlé dans un article précédent du blog, et les fameux artichauts violets. L'écrivain accepte l'offre à la condition que l'employée de l'agence vienne vivre avec lui. Ce qu'il font. Quelques saisons plus tard, la fille de l'écrivain et sa petite fille viennent en visite. Au bout de quelques jours, la fille disparaît, pour aller rejoindre le fils d'une contesse  désargentée, qui est trafiquant de drogue, et qu'elle a rencontré lors d'un précédent séjour (C'est en tout cas ce qu'on devine). L'écrivain plutôt paranoïaque la fait suivre par une ancienne limière alcoolique, qui a été autrefois l'amante de la compagne de l'écrivain (l'agente), puis il fait suivre aussi sa compagne par le fils de l'ex-limière, lui même juste sorti de prison pour drogue.
Comme il fallait s'y attendre dans un film de Téchiné, il y a un passage où un aspect difficile de l'homosexualité est traité. De manière assez invraisemblable, le fils de la limière se fait accoster par un jeune mec qui sort d'on ne sait où et qui veut l'embrasser, mais il refuse ces avances et pousse son agresseur dans le canal derriàre lui. La vengeance du mec en question sera qu'avec deux comparses, ils le coinceront dans une ruelle de Venise sans issue (sauf de nouveau le canal derrière lui) et fracasseront le crâne de son petit chien adoré.... Dur !
Mais en voulà assez. Finalement l'écrivain, personnage peu sympathique, finira son livre, et tout le monde se séparera, chacun à la poursuite de sa destinée. Vraiment, c'est dommage, il aurait fallu un peu plus de belles images de Venise, moins de violences, un peu plus d'esprit à la Visconti.
  1. J'ai vu ce film et je suis plutôt d'accord avec votre analyse. C'est un drôle de film, comme si Téchiné n'avait pas fait ce qu'il voulait, ou bien que son scénario était trop long et qu'il a dû couper...

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Sebastian
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