C'est donc décidé ! Le maire de Venise Giorgio Orsoni a donné son accord.
Extraits d'une dépèche AFP:
Le Palais Lumière, une tour géante que le célèbre couturier français Pierre Cardin souhaite édifier à Venise fait des vagues dans la lagune: le projet, qui chapeaute un complexe hôtelier, culturel et sportif ne fait pas l'unanimité chez les habitants de la Sérénissime. Pourtant le projet aura lieu.
Le maire de Venise Giorgio Orsoni tient à préciser d'entrée de jeu que «ce projet ne se situe pas dans le centre historique de Venise », mais bien en dehors de la lagune, à la charnière entre Mestre et Porto Marghera, la zone industrielle de la ville.
«Actuellement on voit depuis Venise tant de laideur, entre autres des cheminées industrielles. Je crois que voir le Palais Lumière sera bien plus agréable», glisse dans un sourire cet homme affable vêtu de beige et blanc. «En outre, Venise a toujours innové au cours des siècles. Elle a toujours su faire des bonds en avant et innover en matière architecturale », rappelle le maire, qui a donné son feu vert au projet.
Il est vrai que Pierre Cardin , lui-même d'origine italienne, est un expert en matière de bond en avant, comme le montrent ses créations de couturier visionnaire dans les années 60. Le styliste en personne a tenu à venir lundi 27 août à Venise pour défendre la tour de 255 mètres de haut qu'il souhaite édifier d'ici trois ans au milieu de 40 hectares de friches industrielles, qu'il faudra d'abord dépolluer. «Je suis écologiste, le vert est ma couleur» , a-t-il lancé.
«Je veux offrir à Venise un grand jardin pour l'éternité », a affirmé le couturier, toujours fringant à 90 ans, avant de promettre que «la construction se fera en trois ans afin d'être prête pour l'exposition universelle de Milan en 2015 ».
Le complexe immobilier de 65 étages se présente comme une sculpture composée de six disques empilés à 35 mètres d'intervalle et soutenus par trois tours de hauteur différente. Cette «ville verticale» est destinée à abriter des logements, des hôtels, des restaurants, des pôles de recherche et d'éducation et des installations sportives sur une surface totale de 250.000 mètres carrés, pour un budget total compris entre 1,5 et 2 milliards d'euros. Ce chantier «fera travailler 5.000 ouvriers au minimum », s'est réjoui Pierre Cardin , qui a confié la direction technique du projet à son neveu, l'ingénieur italien Rodrigo Basilicati.
Personnellement, voir au loin vers l'ouest, depuis la Giudecca peut-être, une tour moderne, plutôt que les raffineries de Marghera, ne me semble pas si grave. Les activités du port industriel de Marghera-Mestre me semblent infiniment plus dangereuse pour la lagune.
Quelque 400 navires, chaque année, transportent plus de 10 millions de tonnes de produits pétrolifères. Ce trafic a necessité le creusement d’un canal menant de la mer, par l’embouchure du port de Malamocco jusqu’à Marghera et Mestre. Le remblai, déversé sur les anciennes lais voisines, à permis de créer deux îles artificielles. Une de ces îles, entourée par 45 km d'une ceinture de palplanches enfoncées à 17 m de profondeur, est un grand dépotoire de produits poluants sur lesquels on a déversé 2,5 millions de m3 de terre de dragage, qui atteint 9 mètres de hauteur dans certains endroits. (source Wikipedia).
Vue satellite de la région Marghera-Venise
Les activités de sauvegarde de Venise et de sa lagune
Extraits d'une dépèche AFP:
Le Palais Lumière, une tour géante que le célèbre couturier français Pierre Cardin souhaite édifier à Venise fait des vagues dans la lagune: le projet, qui chapeaute un complexe hôtelier, culturel et sportif ne fait pas l'unanimité chez les habitants de la Sérénissime. Pourtant le projet aura lieu.
Le maire de Venise Giorgio Orsoni tient à préciser d'entrée de jeu que «ce projet ne se situe pas dans le centre historique de Venise », mais bien en dehors de la lagune, à la charnière entre Mestre et Porto Marghera, la zone industrielle de la ville.
«Actuellement on voit depuis Venise tant de laideur, entre autres des cheminées industrielles. Je crois que voir le Palais Lumière sera bien plus agréable», glisse dans un sourire cet homme affable vêtu de beige et blanc. «En outre, Venise a toujours innové au cours des siècles. Elle a toujours su faire des bonds en avant et innover en matière architecturale », rappelle le maire, qui a donné son feu vert au projet.
Il est vrai que Pierre Cardin , lui-même d'origine italienne, est un expert en matière de bond en avant, comme le montrent ses créations de couturier visionnaire dans les années 60. Le styliste en personne a tenu à venir lundi 27 août à Venise pour défendre la tour de 255 mètres de haut qu'il souhaite édifier d'ici trois ans au milieu de 40 hectares de friches industrielles, qu'il faudra d'abord dépolluer. «Je suis écologiste, le vert est ma couleur» , a-t-il lancé.
«Je veux offrir à Venise un grand jardin pour l'éternité », a affirmé le couturier, toujours fringant à 90 ans, avant de promettre que «la construction se fera en trois ans afin d'être prête pour l'exposition universelle de Milan en 2015 ».
Le complexe immobilier de 65 étages se présente comme une sculpture composée de six disques empilés à 35 mètres d'intervalle et soutenus par trois tours de hauteur différente. Cette «ville verticale» est destinée à abriter des logements, des hôtels, des restaurants, des pôles de recherche et d'éducation et des installations sportives sur une surface totale de 250.000 mètres carrés, pour un budget total compris entre 1,5 et 2 milliards d'euros. Ce chantier «fera travailler 5.000 ouvriers au minimum », s'est réjoui Pierre Cardin , qui a confié la direction technique du projet à son neveu, l'ingénieur italien Rodrigo Basilicati.
Personnellement, voir au loin vers l'ouest, depuis la Giudecca peut-être, une tour moderne, plutôt que les raffineries de Marghera, ne me semble pas si grave. Les activités du port industriel de Marghera-Mestre me semblent infiniment plus dangereuse pour la lagune.
Quelque 400 navires, chaque année, transportent plus de 10 millions de tonnes de produits pétrolifères. Ce trafic a necessité le creusement d’un canal menant de la mer, par l’embouchure du port de Malamocco jusqu’à Marghera et Mestre. Le remblai, déversé sur les anciennes lais voisines, à permis de créer deux îles artificielles. Une de ces îles, entourée par 45 km d'une ceinture de palplanches enfoncées à 17 m de profondeur, est un grand dépotoire de produits poluants sur lesquels on a déversé 2,5 millions de m3 de terre de dragage, qui atteint 9 mètres de hauteur dans certains endroits. (source Wikipedia).
Vue satellite de la région Marghera-Venise
Les activités de sauvegarde de Venise et de sa lagune
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